La Route des Tonneaux & des Canons

La Route des Tonneaux & des Canons

Présentation


Le Mot du Président … C’est l’histoire qui fait la RTC

Le Mot du Président … C’est l’histoire qui fait la RTC

 

  • En 1780, La Fayette embarque sur l’Hermione à Rochefort et après trente-huit jours de navigation, il rejoint Boston pour annoncer l'envoi de renforts Français au Général Washington.
  • En 1990, débute l’extraordinaire défi de la reconstruction de l’Hermione. Véritable chantier spectacle, piloté par l’armateur de navire l’association Hermione-La Fayette.
  • 
En 2003, l’association La Route des Tonneaux et des Canons est créée… et délivre à Rochefort, comme au XVIIIe siècle, mais symboliquement, une première cargaison de divers produits et matériaux nécessaires à la reconstruction de la flotte du Ponant … donc de la frégate Hermione.
  • En 2013, c’est en toute logique historique que l’association Hermione La Fayette confie à la RTC la maîtrise d’œuvre pour la fourniture et livraison à bord de l’Hermione de ses 32 canons pour 2014, masse indispensable ,installée sur le pont batterie, pour les essais à la mer. 
Branle bas de combat à la RTC !!! où les compétences se fédèrent et se multiplient : recherches historiques, réalisation des plans, recherche de fournisseurs, rédaction des dossiers techniques, suivi de fabrication, organisation des festivités lors de la livraison … il va falloir tout avaler. 
Attention, et cette fois la cargaison sera moins symbolique que lors notre première livraison de septembre 2003, en 2014 les 6 canons de VI et 26 canons de XII  en fonte que la RTC va faire fabriquer pèseront presque cinquante tonnes. 

29/11/2014


La Route des Tonneaux et des Canons ... c'est quoi ???

 
La Route des Tonneaux et des Canons ... c'est quoi ???
 
C’est déjà, une longue aventure…

 

L’idée a germée en 1979 à Varaignes en Dordogne à la fête « Forgerons d’hier et d’aujourd’hui »

 

Pour la première fois :

  • la population découvrait son patrimoine métallurgique local disparu de la mémoire populaire, un canon de marine destiné aux remparts de Québec parcourait 1 km de « ROUTE » accompagné par un imposant défilé.
  • la centaine de forges à canons de marine, présente dans les hautes vallées du bassin Charente, nous interpellait.

Pendant 10 ans, l’idée de RTC a mûri au sein de deux associations :

  • le Foyer d’Animation Culturelle des villages du Haut-Périgord.
  • CPIE Périgord-Limousin.

Autour de deux sites :

  • les Forges d’Etouars
  • la forge royale de Forgeneuve de Javerlhac.

10 ans pour retrouver les liens historiques entre les hommes de la RTC , leurs savoir-faire oubliés… ainsi que l’identité du bassin Charente disparue :

  • Les maîtres de forges à canons et le petit peuple de paysans-ouvriers au service des forges et des tonnelleries: forgerons, chargeurs, mouleurs, foreurs, souffletiers, tireurs de mine, charbonniers, …mérandiers, cercliers, feuillardiers,
  • Aux bouviers, muletiers, rouliers,
  • Et gabarriers du fleuve,
  • Aux hommes de l’arsenal de la Royale de Rochefort pour prendre conscience que sur cette Route, les Tonneaux et les Canons étaient indissociables et indispensables à la construction de la flotte du ponant à l’arsenal fluvial de Rochefort.  

 

10 ans pour convaincre et rassembler  les 10 membres fondateurs  qui ont créent l’association RTC,  de l’amont vers l’aval.

  

Aujourd’hui, la "Route des Tonneaux et des Canons" du Périgord Limousin Angoumois à l'Atlantique par le fleuve Charente (RTC) , c’est une association loi 1901,créée le 12 juillet 2002,

 

Avec pour objet d’ animer le réseau des partenaires gestionnaires de sites à l’origine du projet de « Route des Tonneaux et des Canons » et des acteurs concernés par ce projet.

 

Cette animation ayant pour but:

  • de mettre en place un projet culturel et touristique rédigé et validé par les partenaires.
  • d’être l’interface entre les initiateurs du projet qu’elle regroupe et les partenaires institutionnels, administratifs et privés concernés.
  • de participer à la valorisation du bassin versant du fleuve Charente.

   

Avec une démarche caractérisée par une volonté : 

  • de redécouvrir le passé prestigieux des cette Route qui l’inscrivait aux 17ème et 18ème siècles dans la Grande Histoire du Monde.
  • d’utiliser son impact très fort sur l’imaginaire et ses facultés fédératrices à l’échelle du bassin comme vecteur de développement culturel et touristique.
  • de pratiquer une méthodologie participative, aujourd’hui validée avec les acteurs locaux dans la réalisation de ses projets.

 

Aujourd’hui la RTC, c’est une chaîne d’activités, globale, permanente, inter-régionale et chaque maillon lié à un département est indispensable pour donner du sens et valoriser l’ensemble de la Route  à l’échelle du bassin.

 

Avec des projets de recherches historiques dans le cadre de ses groupes de recherche.

 

Avec des animations événementielles : reconstitution de la route économique des hautes vallées aux pertuis charentais en 2003-2005-2007-2009 et 2011.

 

Avec des projet pédagogiques : classes de découvertes RTC, valise pédagogique RTC.

 

Avec des éditions 

 

Avec la participation à des projets de création de sites ou d’équipements concernant la RTC :                                       

  • Lud’eau vive de Varaignes,
  • Sculpture d’Etouars,
  • Dépôts d'outils de Forge à Etouars et Forge Neuve
  • Mise en place de plaques mémoires sur les sites de la RTC,
  • Mise en place d'un canon sur affût à Forge Neuve.

Avec un projet touristique : la pérennisation de la Route des Tonneaux et des canons sur GPS

 


01/03/2014


La Genèse du projet de création de la RTC

 

La genèse du projet de création de la route de tonneaux et des canons

RTC 

 

Ce projet est né de la richesse et de l'importance du passé métallurgique du bassin Charente, un des berceau de la sidérurgie en France.


Dans les hautes vallées du bassin Périgord-Limousin-Angoumois on trouve en quantité les ressources idéales indispensables à la métallurgie :

  • Les minerais : le fer principalement mais aussi or, argent et cuivre.
  • Le bois : charbon de bois, élaboration des poudres, barriques, charpentes.
  • L'eau : l'énergie hydraulique c'est le «moteur»des soufflets des hauts fourneaux et affineries, des bocars et des marteaux pilons

Les Celtes, dès l'âge du bronze et du fer, ont laissé de nombreux sites sur ce territoire: le casque d'Agris (origine de ses matériaux en cours d'identification)

Les Gaulois et les Romains ont parsemé les hautes vallées de bas-fourneaux dont le travail de recensement et de fouille reste à faire.

Au 18 ème siècle, l'activité sidérurgique du bassin prend une dimension nationale sous l'impulsion de l'Arsenal de Rochefort. La région approvisionne en canons les navires de la Flotte du Ponant mais aussi les forts de l'estuaire et de l'Amérique. De l'arrière pays viennent également les tonneaux qui sont les seuls moyens de conditionnement pour toutes les marchandises embarquées: la poudre pour les canons, l'eau douce, les salaisons, les eaux de vie, le sel,…Le tonneau est resté l'unité de jauge des bateaux.


La batellerie du fleuve Charente assure les échanges entre les hautes vallées et Rochefort,


La Route de Tonneaux et de Canons était déjà née.


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Aujourd'hui, la "Route" est en train de revivre grâce à la rencontre de quelques passionnés et de la volonté d'associations du bassin regroupées dans La Route des Tonneaux et des Canons.

 

En imaginant ce projet "La Route des Tonneaux & des Canons du Périgord-Limousin-Angoumois à l'Atlantique par le fleuve Charente ", jusqu'aux Amériques, Jean-Louis DELAGE poursuit ses longues rêveries d'enfance.

Ses rêves de môme, passés devant la flottille de navires mystérieusement introduits dans la bouteille de rhum des Plantations St James qui trônait sur le buffet familial à varaignes, trophée rapporté par le grand-père de ses voyages sur les mers lointaines lorsqu'il servait dans la " Royale " à Rochefort. 

Une première aventure passionnante fut déjà de retrouver les liens historiques qui unissaient les maîtres de forges à canons de marine, le petit peuple des feuillardiers, mérandiers, cercliers, tonneliers*, du Périgord-Limousin-Angoumois, les bouviers, voituriers et gabarriers à tous les travailleurs de la mer de Rochefort et de son arsenal...

 

Ce fut une autre aventure de convaincre les rêveurs passionnés de "la Route" : Jean Jacques DELAGE de Saint-Simon, à l'origine de la renaissance des gabarres sur la Charente, Emmanuel de FONTAINIEU qui a lancé le chantier de l'Hermione et enfin Jean-Pierre RÉAL, l'homme de la " Fonderie " créée par le Marquis de Montalembert à Ruelle-sur-Touvre et actuel président de l'association qui a réussi à fédérer les dix membres fondateurs et dynamiser le projet pour lui donner cette envergure exceptionnelle. 

Associer les communes traversées et des dizaines d'associations et d'entreprises par-delà les frontières départementales et régionales a été un autre challenge.
Valoriser les identités et les richesses économiques et patrimoniales, offrir à chacun la possibilité de s'exprimer et aux générations l'occasion de se retrouver.
Animer les villes et villages lors de cette première descente du chargement symbolique à destination de l'Hermione, pérenniser une "Route" de tourisme culturel, voici aujourd'hui les vœux les plus chers de ces doux rêveurs.

 


01/03/2014